COVID-19 : de la pandémie mondiale à l’effondrement du bloc Atlantiste ! (par Vincent Gouysse)

Il nous apparaît important dans cet article de compléter encore nos réflexions du 14 mars 2020 ainsi que celles du 16 mars 2020 sur la réalité de la pandémie actuelle du COVID-19 et de ses répercussions mondiales déjà sans précédent, tout en traçant les grandes lignes de ses principales répercussions à venir, dans un futur proche.

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Table rase, un roman de la Guerre froide

Eric Michel : Ton histoire en deux mots ?

Nicolas Bourgoin : On est à Paris pendant l’automne 1958, en pleine guerre froide. Markus, le personnage central, est un membre des « stay-behind », un réseau de volontaires formés pour défendre la patrie en cas d’attaque soviétique. Présents dans la plupart des pays de l’OTAN et en Suisse, formés aux techniques paramilitaires de guerilla et de renseignement, ils devaient constituer la base arrière de la résistance anticommuniste sur les territoires nationaux. Markus en est un agent zélé, modèle pourrait-on dire. Mais la belle mécanique va se gripper. Une série d’événements étranges vont le conduire à penser qu’il a subi un lavage de cerveau et, par voie de conséquence, à s’interroger sur sa propre identité.

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1960′ : les années Mao et Coca-Cola

« Novembre 1966. Fille et petite-fille d’ouvriers, Françoise « monte » dans la capitale faire ses études de lettres. Elle découvrira les bidonvilles de Nanterre, le racisme et la violence patronale mais aussi la fraternité militante et l’amour par-delà les frontières. Ses rencontres successives lui feront peu à peu oublier sa honte de transfuge de classe. Celle, décisive, avec un militant maoïste « établi » en usine bouleversera son parcours tout tracé en la faisant renouer avec ses origines sociales. Son engagement politique révolutionnaire la mènera-t-elle jusqu’au point de non-retour ? »

C’est un livre sur les rapports de classe ? Sur le maoïsme ? Sur la fin des illusions ?

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La police tue toujours plus

D’année en année, le sinistre bilan des violences policières ne cesse de s’alourdir. D’environ une dizaine pendant les décennies 1980 et 1990, l’effectif annuel de personnes tuées approche la quinzaine dans les années 2000 puis la vingtaine pendant la présidence Hollande. Et rien ne semble pouvoir arrêter cette ascension folle : en 2017, année de l’élection de Macron, on ne compte pas moins de 35 citoyens français tués par les forces de l’ordre, un chiffre inédit. Depuis 1977, soit une période de 42 ans, ce sont près de 600 personnes qui ont été tuées. Et si 2018 marque un recul très relatif avec 26 morts, 2019 est bien partie pour être une année noire quand on considère l’extrême violence de la répression qui s’abat contre les gilets jaunes.

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Le tricheur, une quête identitaire

Jean est un jeune homme mal dans sa peau et hanté par des idées morbides. Refusant la médiocrité de la société moderne et ses faux-semblants, il voue un véritable culte au sombre héros du Feu follet, Alain Leroy. Au début de l’été, il croise le chemin de Carole, une jeune fille de bonne famille qui l’introduira dans le milieu de la grande bourgeoisie. Paris, Menton, Barjac… son périple dans la France pompidolienne le mènera aux confins de sa quête identitaire, où il finira par se perdre…  C’est un roman sur les rapports de classe ?

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Gilets jaunes : l’exécutif ressuscite la loi anti-casseurs.

La loi anti-casseurs avait été promulguée le 8 mai 1970 par le pouvoir gaulliste dans un contexte de montée des luttes revendicatives et fut à cette époque vivement combattue par l’opposition de gauche. Ce texte, censé réduire les débordements considérés comme violents lors des manifestations, a permis à la bourgeoisie de criminaliser le mouvement syndical, étudiant et ouvrier. Il est à l’origine de la poursuite, de l’arrestation et de la condamnation de nombreux manifestants et responsables syndicaux ou politiques dans la décennie 1970. Plusieurs points étaient critiqués par certains juristes : en instituant une responsabilité pénale collective, elle était contraire au droit français selon lequel nul ne doit être passible de peine qu’à raison de son fait personnel (arrêt de la Cour de Cassation, 26 février 1956). Elle était ensuite dénoncée comme inutile, ne venant combler aucun vide juridique, car le Code pénal sanctionnait déjà sévèrement les violences commises en réunion. Enfin, elle fut considérée comme dangereuse car susceptible de conduire, par une extension à l’infini de la responsabilité collective du fait d’autrui, à de profondes injustices : « Des personnes qui avaient simplement participé à une grande manifestation au cours de laquelle, très loin d’elles, un homicide avait été commis (…) ont été (…) déclarées responsables du préjudice moral causé par cet homicide, au motif que ce préjudice découlait des violences commises[1] ». Cette loi, abrogée le 26 octobre 1981, trouvera toutefois une seconde vie avec la promulgation de la loi anti-bandes[2] de février 2010… et une troisième avec la loi « visant à prévenir les violences lors des manifestations et à sanctionner leurs auteurs » examinée ce mercredi 23 janvier par les députés de la commission des Lois de l’Assemblée.

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Gilets jaunes : pourquoi autant de violences policières ?

Les violences policières contre des manifestants majoritairement pacifiques ont atteint un niveau inédit en France. Le nombre de blessés graves, dont certains sont rendus handicapés à vie, borgnes ou défigurés, dépasse la centaine, sans compter les innombrables « arrestations préventives » ni les incarcérations à la chaîne de personnes dont le tort principal était d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Cette répression sanglante rappelle, en plus violente, celle qui s’était abattue sur les manifestants contre la loi travail en 2016. Elle marque la volonté du gouvernement de résoudre les contradictions sociales par l’usage de la force étatique, policière voire militaire.

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2033, la Guerre Sainte

En 2033, la finance s’est effondrée, le chômage est endémique, la criminalité explose, les attentats terroristes sont quotidiens, les services publics sont à la dérive, on étouffe sous la pollution et la canicule avec des températures frôlant les 50 degrés, l’argent liquide a disparu, le puçage des citoyens est généralisé… et l’Europe confédérale (les frontières nationales ont disparu) mène une guerre sans merci contre le Nouvel Etat Islamique qui prospère et se renforce de jour en jour. Sur quoi bases-tu tes prévisions ?

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L’État va surveiller 60 millions de français

Inutile, dangereux et violemment liberticide, le mégafichier regroupant les données personnelles de tous les Français va pouvoir fonctionner. Le Conseil d’Etat vient de donner une fin de non-recevoir aux requêtes demandant son interdiction. La juridiction estime que sa création ne constitue pas une « atteinte disproportionnée » au droit des personnes au respect de leur vie privée.

Le décret de création du fichier baptisé « Titres électroniques sécurisés » (TES), paru au Journal officiel le 30 octobre 2016, avait suscité une levée de boucliers de la part des associations de défense des libertés publiques. Elles demandaient la suppression de ce « monstre » regroupant les informations personnelles de tous les titulaires d’un passeport ou d’une carte d’identité, soit environ 60 millions de Français. Sans surprise, elles n’ont pas été entendues.

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