Grèce : derrière l’austérité, le génocide ?

Et si l’austérité imposée à la Grèce par l’oligarchie financière servait une politique malthusienne de réduction de sa population ? Cette hypothèse a priori délirante trouve des arguments dans la démantèlement du système de santé publique grec qui a déjà fait des milliers de victimes et qui, poussé à son terme, privera de couverture maladie un nombre considérable de personnes. De fait, la population grecque diminue et a déjà perdu 350.000 habitants depuis 2007. On sait par ailleurs que la Grèce n’est qu’un terrain d’essai et cette expérience dévastatrice est destinée à être généralisée à l’échelle de l’Europe, puis du monde. Purger la population d’une partie de ses éléments est en réalité nécessaire à l’oligarchie mondialiste pour résoudre un problème démographique crucial pour sa domination : comment la minorité qu’elle constitue peut exercer sa dictature contre des populations en extension continue et soumises à des conditions de vie toujours plus dégradées ? Les élites mondialistes ne cachent pas leurs projets : au contrôle des masses par puçage électronique se combineront les politiques malthusiennes de réduction de la population mondiale. Lire la suite

Valls à Matignon : le dernier (mauvais) coup du PS

Valls à Matignon en réponse à l’échec cuisant des municipales ? En tout cas, la pression monte  et cette hypothèse devient une quasi-certitude. « Je ne vois pas comment le président va faire pour ne pas nommer Valls, confie l’un de ses proches. On a encaissé une déroute sévère qui appelle une réponse. Il faut frapper fort, vite et mettre du lourd. Manuel est le mieux à même de faire ça. » A en croire son entourage politique, après le tour désastreux qu’a pris ce premier test électoral du quinquennat Hollande, le ministre de l’intérieur se présente comme l’homme de la situation. « Si la réponse, c’est un Ayrault III, ça ne le fait pas », tranche un conseiller. Nommer à Matignon celui qui est « éternellement attaché à Israël » et qui a fait de la lutte contre la dissidence une affaire personnelle, en dit long sur les (funestes) projets politiques du gouvernement socialiste… Lire la suite

Djihadisme français en Syrie : pourquoi le gouvernement laisse faire

La propagande du gouvernement et des médias français contre Bachar el-Assad a suscité de nombreuses vocations de djihadistes parmi les musulmans vivant en France. Un pic de départ de combattants français pour la Syrie a été observé pendant l’été dernier, quand Laurent Fabius a accusé le régime Syrien d’avoir utilisé des armes chimiques contre les rebelles, information totalement mensongère mais abondamment relayée par la presse officielle. Le phénomène continue de prendre de l’ampleur, et d’autant plus que le gouvernement ne fait rien pour le freiner, bien au contraire : pour Manuel Valls, le combat djihadiste est juste puisque toutes les grandes puissances condamnaient les agissements du régime de Bachar el-Assad. On comprend mieux la facilité avec laquelle les terroristes français arrivent à passer les mailles des services du renseignement et pourquoi ils ne sont que très rarement inquiétés à leur retour en France…

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Ukraine : les chemises brunes aux portes de l’UE

Les fondations nord-américaines et européennes auront réussi un coup d’éclat : mettre en place le premier gouvernement néo-nazi européen de l’après-guerre. Le vœux de J-P Morgan souhaitant des régimes autoritaires en Europe pour casser les résistances populaires aux politiques d’austérité qui s’annoncent se voit en partie réalisé grâce au coup d’État en Ukraine. La composition du nouveau gouvernement Ukrainien confirme, si besoin était, que les bandes de soudards néo-nazis qui ont semé la terreur lors du coup d’État ne sont pas une simple force supplétive de la réaction mais ont bien joué un rôle central dans le renversement du gouvernement légitime de Ianoukovitch. De fait, l’Ukraine nazie pourrait bien préfigurer la mise aux normes mondialiste des gouvernements en Europe : des régimes particulièrement brutaux, aux ordres de la finance internationale et chargés de soumettre par la force les peuples aux exigences de l’oligarchie. Lire la suite

Venezuela : un coup d’État peut en cacher un autre.

Depuis plusieurs semaines, les feux médiatiques sont braqués sur le coup d’État de la CIA en Ukraine et ses conséquences géopolitiques. Les puissances impérialistes s’activent sur un autre front, négligé par la plupart des medias occidentaux mais d’importance également stratégique : le Venezuela. Passé depuis 1998 dans le camp de la résistance au Nouvel Ordre Mondial, ce grand pays d’Amérique Latine est la régulièrement la cible de tentatives de putschs orchestrés par les USA. Les méthodes sont invariablement les mêmes : aide financière aux milices d’extrême-droite venezueliennes, campagnes idéologiques mensongères relayées par les medias occidentaux à propos de la répression gouvernementale de manifestations prétendument pacifiques. Ce coup d’État rappelle celui du Chili mais aussi celui d’avril 2002 mis en échec grâce aux soutiens dont bénéficie le pouvoir populaire bolivarien. Salim Lamrani, Maître de Conférences, spécialiste de l’Amérique Latine, en particulier de Cuba et du Venezuela, nous livre ici une analyse éclairante des événements en cours. Lire la suite

Le Parti socialiste et les musulmans : histoire d’une rupture

Le PS a-t-il perdu le vote des musulmans après celui des classes populaires ? A en croire certaines déclarations politiques, la réponse est oui. S’il ne pèse que 5 % du corps électoral, il est traditionnellement marqué à gauche (entre 70 % et 90 % suivant les élections )  et a joué un rôle décisif dans la victoire de François Hollande qui en a recueilli la quasi-totalité. Le rejet anti-Sarkozy avait joué pleinement : le candidat socialiste promettait de rompre avec la politique atlantiste de son prédécesseur et d’en finir avec les débats truqués sur l’identité nationale « qui ne servent qu’à monter les français les uns contre les autres ». La suite nous a montré ce qu’il fallait en penser… De fait, une bonne partie de ces voix ont fait défaut au PS lors des municipales et des européennes et ont contribué à expliquer sa déroute électorale. Moins d’un électeur sur dix s’était déplacé pour voter pour le parti aux commandes, situation inédite. La campagne anti-Dieudonné, celles sur la « laïcité », les attaques contre les principes religieux avec l’enseignement de la théorie du genre, le mariage gay et la légalisation de la PMA et de la GPA prévue initialement dans la loi Famille, les diatribes islamophobes de Manuel Valls, les lois anti-voiles votées par le gouvernement, la ligne pro-sioniste suivie par celui-ci sur les dossiers Syriens et Ukrainiens, son soutien inconditionnel à Israël notamment lors de l’opération « bordure protectrice », et enfin l’abandon de promesses pourtant bien timides sur le droit de vote des étrangers ou les récépissés lors des contrôles de police ont achevé de dissiper ce qu’il restait d’illusions à propos d’un PS antiraciste et bienveillant à l’égard des musulmans, à tel point qu’un récent sondage donne François Hollande perdant face à Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle si celle-ci avait lieu dimanche prochain.  L’opération séduction un mois avant les mucipales, l’hommage de circonstance rendu par François Hollande aux soldats musulmans morts pour la France n’ont pas trompé grand monde.

Mais si la politique du PS a aujourd’hui le mérite de la clarté, son sionisme outrancier n’est en réalité qu’une radicalisation d’un processus ancien : la conversion néoconservatrice du PS est contemporaine de son tournant libéral de 1983, au moment où le gouvernement de Pierre Mauroy fait le choix d’une politique de « rigueur économique ». Cette option entraînera dans son sillage la création de SOS-Racisme, réponse dévoyée et politicienne aux revendications d’égalité des droits formulées par la jeunesse issue de l’immigration lors de la marche de l’automne 1983. Le PS ne sortira plus de la ligne ainsi tracée : gauche des valeurs, droite du travail. Le sociétal en lieu et place de la défense des travailleurs, la stigmatisation et le « diviser pour mieux régner » en lieu et place de la lutte contre l’intolérance et les inégalités sociales. Selon les mots d’Eric Zemmour, l’antiracisme institutionnel « fut le rideau de fumée qui occulta la soumission socialiste aux forces libérales »…  et SOS-Racisme le principal instrument de cette manipulation. Lire la suite

Le fiasco occidental en Ukraine

Article paru sur le site chinois XINHUANET le lundi 10 mars 2014

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Publié le 2014-03-07 à 16:01 | french.xinhuanet.com

Par Ming Jinwei

BEIJING, 7 mars (Xinhua) — Pour un bref instant, les dirigeants occidentaux ont cessé de se féliciter de leurs « exploits » en Ukraine.

Grâce au soutien occidental, les manifestants de l’opposition ukrainienne ont réussi à renverser le gouvernement pro-russe, obligeant le président qu’ils détestent à quitter le pouvoir, et assénant un coup humiliant au Kremlin.

L’Occident aurait remporté une importante victoire dans ce dernier épisode du bras de fer géopolitique, mais la situation a pris un autre tournant. Lire la suite

Stratégie du choc : après la Grèce, l’Ukraine ?

Sur la scène médiatique : une pseudo-révolution. Dans les coulisses : un vrai coup d’État dans les règles de l’art. Financements généreux des organisations pro-occidentales, mise en place d’institutions parallèles, aide logistique aux insurgés, propagande massive, envoi de mercenaires… les grandes fondations nord-américaines et européennes n’ont pas lésiné sur les moyens apportés aux groupes anti-russes pour renverser un gouvernement pourtant légitime. La tactique, bien rodée, a déjà fait ses preuves lors des « révolutions colorées » pilotées par la CIA.   Le pactole est dans le cas présent bien alléchant : l’Ukraine, le plus grand pays d’Europe, occupe une position géostratégique de pivot entre l’Est et l’Ouest et son intégration dans l’OTAN renforce considérablement le bloc impérialiste UE-USA au dépens de la Russie… sans parler de l’eldorado des matières premières, pain béni pour les multinationales (voir sur ce blog mon billet sur les raisons du coup d’État en Ukraine). En revanche, la pilule risque d’être amère pour les Ukrainiens : privatisations massives, réduction drastique des dépenses de l’État et de l’emploi public, remise en cause de la protection sociale et du droit du travail, mise à mal des libertés publiques et le tout avec l’appui logistique des milices paramilitaires néo-nazies. Faire table-rase des droits sociaux pour créer « un climat d’investissement favorable aux entreprises ». Ce programme a un air de déjà-vu et rappelle le précédent grec… mais aussi celui du Chili, l’un des premiers pays où la stratégie du choc fut appliquée il y a tout juste 40 ans. Lire la suite